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-- J’éta!s-t-!l ? --
JE. Comment résumer une année écoulée ? Le premier mot qui m’est venu est : “J’ÉTA!S-T-!l ?”. Il y a tout dans cette dizaine de lettres. Me découvrir, me redécouvrir, me réveiller, me lever, me relever, me révéler ... Il y a un an, je finalisais le manuscrit de mon premier livre. Certaines et certains d’entre vous m’ont connus, m’ont reconnus entre les lignes, au fil de ces pages. Car oui, il y a les lettres mises les unes à la suite des autres pour faire des mots, puis des phrases, puis un livre ...
... puis il y a les maux qui se glissent entre deux lignes, qui cherchent à passer entre les mailles, des bouts de phases, écorchées entre deux fils barbelés. Et il y a le sens que cela fait, pour moi, pour vous, à vous laisser porter par certains massages, comme de doux messages. Mon égo aurait aimé en vendre cent fois plus, mais au final, je sais que chaque jours, une personne au moins a eu l’occasion de me lire, de sourire, de rêver, de saliver, de pester, pour au final continuer à cheminer dans cette vie de vagues à bons.
IL. Il a eu aussi ce long Voyage au Québec, dans les grandes plaines du Canada, des Dakotas et Wyoming, sans boussoles, je l’ai prolongé en Arizona. Un trajet final qui devint une transhumance (“au delà de la terre”) d’une Empreinte de plus en plus Sobre. Marcher le long d’une route radicalement droite. Emprunter des sentiers. Sans dessous, être un pèlerin parmi tant d’autres. Sans paroles, être un enfant parmi tant d’autres. Juste être, là, vivre, se lever, marcher, manger, voir, dormir... rêver. Se savoir accompagné et protégé.
Et aussi, et surtout, J’éta!s-Tu avec toutes tes rencontres que tu m’a permis.
Merci à toi, d’avoir été là, d’avoir été en face de moi, à ma droite ou à ma gauche, au dessus ou au dessous... à me croiser ou à partager un bout de chemin à mes côtés... à me regarder, à me dévisager, à m’envisager... ici ou là-bas.
Merci à toi pour tes présences, ton humanité.
Pour 2025, ça Vous dis que l’on continue à re-poser nos Empreintes Sobres pour aider à faire grandir ce nouveau monde pas à pas ?
-- Baptiste FRANÇOIS et Efaïsto --
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